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Mobilité Internationale au Sénégal - carnet de bord - Episode 1

Coucou à tous et à toutes !
Nous voilà bien arrivées en terre inconnue, on peut en effet vous dire qu'il fait chaud ! Une brise légère venant de l'océan est quand même rafraîchissante. 
Après un petit périple en avion, nous sommes très fortement sollicitées par de TRES nombreux porteurs de bagages ou vendeurs de services en tout genre ! On se rend compte dès lors que Dakar nous accueille.
Merci à Fara (ami de Gnima) de nous avoir réceptionnées dès notre arrivée, on se sent moins seules et bien en sécurité.
 
Ici les toubabs (nous, les blancs) ne font pas partis de ce quartier, ce qui engendre de fortes curiosités : tout le monde veut nous aider, nous vendre quelque chose, on se fait arrêter tous les 2 mètres et demi et depuis notre départ nous avons dû nous marier à distance avec nos copains respectifs pour pouvoir se sortir de nombreuses situations...
 
Il est parfois difficile de communiquer, nous ne parlons pas le Wolof qui est ici la langue régionale. Certaines personnes comprennent le français mais lorsque ce n'est pas le cas on tente par le « non verbal » de se faire comprendre.
 
Soit les enfants nous font les gros yeux, soit ils traversent la route pour nous saluer en nous serrant la main («Bonjour toubab»). Nous avons expérimenté les traversées de route et nous en sommes sorties vivantes !!
 
 
 
1ere sortie de notre maison d'accueil : 
 
Bref On a essayé de prendre le bus !

 
Ce n'est pas si simple que ça, ne rigolez pas. Ici, pas de passages piétons, pas d’arrêts de bus, pas de numéros de bus, places illimitées dans le bus (tant que ça passe c'est bon!). Tout d'abord il nous faut différencier les taxis : noir et jaune les plus chers, noir et colorés les taxis collectifs à climatisation naturelle (sans carreaux aux fenêtres) et sans ceintures, et le bus alamdoulila jaune et bleu. Ce dernier ne s’arrête pas, nous devons courir après lui, monter et descendre en marche. On se sait jamais où il va, ni d'où il vient, mais comme par magie on arrive toujours à destination. Le proverbe «tous les chemins mènent à Rome» prends tout son sens pour Dakar. On tient à se féliciter pour avoir réussi à se déplacer, à acheter une carte SIM (et se connecter au net dans un cyber café caché) et à visiter le TRES GRAND et interminable marché de notre quartier.
 
Le soir arrivant, les femmes de la maison commencent à préparer le repas, ici on mange tous ensemble en partageant un même plat, « à l'africaine ». Nous faisons attention à ne pas commettre trop de maladresses par rapport à leur coutumes et en même temps nous nous les approprions en partageant des moments avec eux (par exemple: on ne mange pas de la main gauche, on mange assis par terre et on ne REFUSE pas de manger pour ne pas manquer de respect);
 
Bonjour l'acculturation !
Des le deuxième soir, nous avons réussi à participer à la vie quotidienne en coupant les légumes, signe que nous faisons parties de la maison.
Demain est un grand jour, on doit reprendre le bus! On déconne!
 
 
 
Le stage commence au centre Aminata, nous sommes impatientes et appréhendons un peu comme à chaque fois que l'on se jette dans l'inconnu. Ce mélange de sentiment entre excitation et appréhension nous permet d'aller de l'avant et nous sommes positives quant au déroulement du stage.
 
Proverbe du jour :
 
Quand la mobilité vire à l'aventure !!
 
 
Emeline et Aurélie
ES 15